Introduction à la notion de neb

De Cobocratie
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Un ensemble considérable de préconçus que nous assimilons à la "simplicité " (ce qui ne nous surprend pas, par opposition à la complication : ce qui nous surprend) a été remis en cause, avec la raison logique de l'Univers (insolubilité du problème à "n-corps", chaos déterministe, incomplétude mathématique), par la banalisation nouvelle de la complexité.

Jusqu'à présent la complexité a été abordée de façon mathématique. L'UX va traiter de complexité relationnelle et l'assimiler au principe cosmologique relativiste et quantique : tout est le centre discret de son propre univers. Par principe les éléments d'un univers sont plus simples que l'univers lui-même et à en juger par l'expérience très nombreux et plus encore leurs métadonnées qui les décrivent et leurs syllodonnées qui établissent les relations conditionnelles entre elles. L'usage de ces vingt dernières années a expérimenté l'interligence (données sur les données et les liens entre elles) et la mise à disposition des pages réunissant ces données, ainsi "hyperliées", sous le nom de "web".

La texture même de cette interligence repose sur les syllodonnées, aussi bien ce que nous cliquons pour activer un hyperlien, que ce qui nous permet mentalement d'associer une notion à un concept ou à une autre, et au départ d'associer les processeurs qui les gèrent. Il en résulte une nébularité d'entités qui vont concourir en "arrière-boutique" aux énonciations faites sur le web. Nous abrévions cette nébularité sous le nom de "neb".

C'est elle qui est porteuse de l'UX qui est la manière dont un neb va interpréter et réagir cybernétiquement (comme un tout tenségritaire homogène [1]) à une action externe sur le web. Chacun des éléments d'un neb (et donc les nebs eux-mêmes au sein de nebs plus vastes) est acteur/agent autonome : nous parlerons de façon génériques de systémiques opérative autonomes (SOA, bots : bare operative tasks) pour les quelles nous considérerons une mathématique perligentielle [2] (par opposition à différentielle) des agoras.

L'on mesure que la cohésion d'un neb est proche de ce qu'Aristote nomme entéléchie qui est nécessaire à son entité et à sa vie. En termes multimatiques elle va impliquer une nébularité de processeurs interconnectés physiquement (bande passante) ou intellectuellement (bande pensante de l'empathie : exemple des cellules miroirs en cérébrique naturelle). C'est au sein des nebs que va se construire le "net/neb learning" qui va permettre au neb de restituer l'intellition, cette capacité attribuée par Cicéron à César de "lire entre les lignes", la différence entre l'information envoyée (data) à partir des faits (facta) et l'information captée (capta) et assimilée (tracta).

Bien sûr sous condition que le tissu relationnel en supporte les capacités nécessaires (services étendus : puissance negentropique de l'architecture utilisée - nous sommes ici sortis de la théorie de l'information et de la communication (TIC) de Claude Shannon et l'avons généralisée à la théorie de l'intellition et de la relation (TIR) bloquée en 1986 par la stratégie politico-militaro-industrielle américaine, dite du "statUS-quo", aujourd'hui potentiellement contournée par le développement technologique du "PLUS" ("presentation layer uniform space" par une extension possible IP+) : l'ajout transparent au niveaux des co-utilisateurs qui le souhaitent de la couche OSI six "presentation" (sécurité, multilinguisme, intelligence, etc. et base des services étendus à l'intellition néguentropique) manquant à l'internet.


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  1. Pour simplement se figurer ce qu'est une tenségrité penser aux géodes, aux structures faites de barres et de câbles tendus, au squelette, aux champs magnétiques, etc. Son découvreur, Richard B. Fuller, la décrit comme "des ilots de contraintes dans un océan de tensions".
  2. Ceci signifie que l'on ne considèrera pas la poursuite linéaire de leur mouvement mais la composition multilinéaire de leur possibles